Qui aurait pensé il y a un an que douze mois plus tard on y serait encore ?
Où ? Ben à la maison pardi, avec ces foutus masques et l’horrible distanciation sociale qui nous éloigne les uns des autres, interdit les bisous et les câlins !
Ça ne fait plus rire personne maintenant, d’autant que comme dans un mauvais rêve le bout du tunnel s’éloigne à mesure que l’on s’en approche. Même le printemps se fait attendre. Les vignes gèlent, il y aura moins de vin. On a froid, on se recroqueville chez soi.
J’espère me faire vacciner bientôt, j’ai hâte de partir maintenant. Je croise les doigts parce que pour l’instant on ne peut pas voyager. Je me prépare pourtant. Je vends mes vieux pulls pour m’acheter des maillots de bain. Je commence doucement les cartons. Je vais laisser derrière moi plein de choses, j’aurai juste 2 valises avec le strict nécessaire et l’indispensable superflu dedans, ça va être grisant !
En attendant les jours et les semaines se suivent et se ressemblent un peu tristement. Oh on peut sortir un peu, aller faire ses courses, retrouver le bureau une fois par semaine, croiser masqués quelques amis parfois, le midi. Et puis dormir, manger, se laver, user les coussins du canapé, binge-watcher des séries par milliers. Il y a aussi ceux qui marchent et comptent leurs pas, et ceux qui s’obstinent encore à organiser des rendez-vous en ligne :(
Pour tout le reste c’est en pause. Au son de la sempiternelle litanie télévisée des cas, infections, hospitalisations, réanimations et décès qui ne semble jamais vouloir s’arrêter.
Allez, on y re-croit !
Rendez-vous dans 2 mois pour une autre chanson j’espère.
Bon week-end les gens. Cœur sur vous.
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